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Le chêne séculaire tient la terre
Et réflechit sur le sens de la vie.
À l’ombre de ses feuilles la vipère
Paresse, loin du soleil de midi.

Leurs réflexions n’ont rien de remarquable,
Il rêve d’un orage de juillet,
Quelle occasion pour lui d’êt’ secourable
À tout pauvre homme seul dans la forêt.

Et l’autre prend goût à la solitude
Et se méfie des relations intimes.
Elle est prête à bondir, par habitude,
Au moindre geste on tombe sa victime.

Chacun a son destin tracé d’avance:
Plaindre ou punir, donner ou exiger.
Nos actes ne sont que des conséquences:
On ne récolte que ce qu’on a semé.

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