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Il souffle et incline vers la terre
Le jardin d’automne et, rustaud,
L’ébouriffe, troublant son repos,
Le premier vent neigeux de l’hiver.

Le vent tombe et redouble encore
Comme si son pouvoir lui donnait
Droit à tout, même à troubler la paix,
Ou il y trouve son réconfort?

Et les feuilles de tournoyer,
Arrachées aux tendres bouleaux.
Et ces larmes d’or coulent à flot
Regrettant amèrement le passé.

Mais la force ne vainc pas toujours:
Au jardin endormi reviendra
Le printemps triomphant des grands froids,
Reviendront alors les beaux jours.

Vent, pluie! Bienvenus au jardin!
Hélas, ils ne sauront pas, bien sûr,
Que tout brin d’herbe dans la nature
A son temps d’éclosion et de fin.

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