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Je me fonds dans la foule avec joie,
Il me plaît d’observer son état d’esprit,
Alors que la tristesse me donne froid,
Il me faut ne serait-ce qu’un instant d’oubli.

J’essaie sans succès de revêtir
Les sourires d’autrui pour me protéger
De la malchance à n’en plus finir,
Des mauvaises penseées et de l’anxiété.

Passent les bonheurs rayonnants,
Passent les désespoirs et les misères,
Et moi, je suis près du tournant
Où me guette inlassablement
Le destin à l’haleine douce amère.

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