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Je pouvais reconnaître sous tout masque
Au plus épais de chaque bal masqué
Mon amour revêtu d’habits fantasques,
Toi seule étais toujours dans mes pensées.

Que tu sois déguisée en jeune page,
En grande dame ou en bergère simplette,
Mes yeux cherchaient partout ton cher visage,
Dans la cohue, en ville ou à la fête.

Les yeux narquois et le sourire aux lèvres,
Tu veux encore rire à mes dépens,
Mais je ne laisserai plus la fille superbe
Me prendre au piège et s’en aller gaiement.

Ton amour flâne sans rien s’interdire,
Le mien m’affole et trouble mon repos.
Me voir souffrir t’amuse bien, t’attire.
Bref, ce tournant vient très mal à propos.

Je voulais bien avoir l’air impassible,
Passer, aux yeux de tous, pour un dragueur.
Malheureusement, cela n’est pas possible
Parce que je t’aime, toi, de tout mon coeur.

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